Si l’attente vous paraît trop longue pour obtenir mes « Services » ou si ceux-ci ne vous conviennent pas vraiment, d’autres alternatives s’offrent à vous. Dans un premier temps, si vous pensez être en situation d’urgence, allez lire l’article à ce propos (Urgences). Dans un deuxième temps, étant donné l’engorgement des services dans le système de santé au Québec, y compris les cliniques privées, voici un petit guide simple pour vous aider à trouver l’aide appropriée selon votre situation.
(Texte de José St-Louis et de Marie-Pascale Michaux)1
Pourquoi un titre aussi irrévérencieux ? Parce que ça le dérange, lui, le Parent intérieur. Aussitôt dit, aussitôt critiqué. On l’entend vociférer qu’on ne peut rien écrire de sérieux, de convenable, de professionnel ou d’intelligent avec un titre pareil.
Pour Joseph, demain est un grand jour. Il va enfin lire publiquement un poème sur sa mère décédée il y a un an, en l'honneur de son père qui vient de se remettre d'un cancer. Un doute l'envahit en le relisant. Exprime-t-il suffisamment bien ses émotions? Et l'inquiétude progresse au fur et à mesure qu'il essaye de corriger ses fautes d'orthographe. Il ne veut pas écorcher les oreilles de son père, professeur de français à la retraite. Compulsivement, il raye quelques fautes mineures en se félicitant de les avoir découvertes. Soudain, il sursaute à la sonnerie du téléphone. Son cœur bat la chamade quand il reconnaît la voix angélique de sa cousine Natacha, son premier amour inavoué.
Il y a parfois de drôles de coïncidences dans la vie qui nous font immédiatement penser à la synchronicité. Je viens tout juste de regarder le film Rocket Man (le biopic d’Elton John) qui passait à la télé – que je zappais depuis un moment déjà – alors que je terminais aujourd’hui même ma lecture du classique d’Alexander Lowen (publié en anglais en 1967), Le corps bafoué1. Et dire que je lisais ce vieux bouquin qui traînait dans ma biblio en attendant de me procurer celui de Jack Lee Rosenberg (Le corps, le soi et l’âme2) un peu plus récent (1989) et directement lié à ma formation en PCI (Psychothérapie Corporelle Intégrée) que je poursuis depuis octobre 2019.
Je crois que j’ai toujours fait de l’art comme thérapie. Tous mes dessins, peintures, collages, sculptures, poèmes, nouvelles, romans, bandes dessinées, récits fictifs, essais et plusieurs de mes travaux scolaires ont une saveur autobiographique. Toutes mes créations sont imbriquées dans mon propre cheminement personnel. Chez moi, le processus créatif a toujours été un processus thérapeutique. Mon journal intime n’échappe évidemment pas à la règle.
« La ligne de vie » est une technique très utile pour vous aider à mieux vous connaître. Chaque personne est une histoire, avec un passé, un présent et un futur qui se regroupent dans notre individualité. Nous sommes un récit, de tout ce qui s’est produit dans notre vie. Savoir ordonner et donner du sens à notre histoire est important pour grandir en tant que personne, pour avoir confiance en nous et nous accepter sans complexe.
En 69, j’avais treize ans
Deux rues, trois amies
Une guitare, tout mon temps
Des grands rêves, un journal
Une peine d’amour
Des jeans patchés
Un signe de peace en v’lours 1
Première tentative moderne (4 juin 2005).
Purge. Purge psychique. Purgation ou abréaction. Dans le sens d'une purge cathartique.
« Catharsis : 1- Philo. Selon Aristote, effet de «purgation des passions» produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique. 2- Psychan. Réaction de libération ou de liquidation d'affects longtemps refoulés dans le subconscient et responsable d'un traumatisme psychique. »1
Aujourd’hui, selon les papiers officiels, j’ai 59 ans. Ça me donne le vertige. Je me dis qu’il me reste moins de temps devant moi qu’il y en a derrière. Et au lieu de faire des plans, j’ai juste envie de me plonger dans mes souvenirs. Quant au présent, je ne sais pas trop quoi en penser. Les sentiments qui m’animent sont en dents de scie.
Solitude
Mort
Chaos de l'espace-temps
Un triste voyageur